đ Achat et amĂ©nagement du van.
- Salomé
- 28 mars 2019
- 4 min de lecture
DerniĂšre mise Ă jour : 6 avr. 2019
AprÚs un peu plus d'un mois sur le sol canadien, on a enfin notre van ! C'est un élément clé de notre voyage qui nous permettra de faire notre road trip et qui nous servira de "maison" dans les prochains mois. Trouver un van, l'acheter et l'équiper n'a pas été de tout repos ! Voici les étapes que nous avons dû suivre. A la fin de l'article, il y a aussi une petite vidéo sur les quelques activités que nous avons faites à Montréal pendant les derniers jours que nous y avons passés.
Etape 1 : trouver le van.
Nous avons d'abord essayé de trouver notre bonheur sur le site "kijiji.ca", qui est l'équivalent de notre "leboncoin.fr". En février-mars, il n'y a pas beaucoup de vans aménagés sur le site : ce n'est pas du tout la période des road-trips et les propriétaires de vans les laissent dormir pendant l'hiver et attendent le printemps pour les vendre ou les utiliser.
On en avait tout de mĂȘme repĂ©rĂ© un, il s'agissait d'un GMC (une grosse camionnette de chantier) trĂšs bien Ă©quipĂ© mais trĂšs trĂšs gros et qui consommait Ă©normĂ©ment (15L/100km)... C'est ce qui nous a dĂ©cidĂ© Ă nous tourner plutĂŽt vers des gros monospaces, plus pratiques et Ă©conomiques ! Surtout que nous avions trouvĂ© le site d'un fabriquant de kits pour Ă©quiper ce genre de modĂšle. On pensait trouver la voiture par nos propre moyen et s'adresser Ă lui pour l'Ă©quiper mais en lui Ă©crivant un mail, il nous a rĂ©pondu qu'il avait une voiture qu'il voulait retaper et Ă©quiper, qui serait dispo pour mi-mars. C'est donc avec un peu de patience qu'on avait trouvĂ© notre Dodge Grand Caravan, annĂ©e 2006 !
Le 16 mars, Ă notre retour de QuĂ©bec, nous nous sommes rendus chez lui, Ă 1h de MontrĂ©al, pour voir la bĂȘte ! On a Ă©tĂ© agrĂ©ablement surpris, la voiture est trĂšs bien conservĂ©e pour son Ăąge et l'Ă©quipement est vraiment top : lit avec espace de rangement en dessous, lavabo avec douchette tĂ©lescopique, un rĂ©servoir d'eau de 27L avec sa pompe et une glaciĂšre Ă©lectrique ! On confirme qu'on veut l'acheter et il nous reste Ă l'assurer.

Etape 2 : assurer la voiture.
Premier problĂšme, pour assurer un vĂ©hicule, il faut une adresse au Canada... On ne connaĂźt pas grand monde ici, et les gens qu'on connait n'ont pas la nationalitĂ© et ne veulent pas risquer leur chance de l'obtenir en nous "prĂȘtant" leur adresse... AprĂšs quelques refus et beaucoup de stress, un de nos airbnb (qui est canadien, lui) accepte !
Une premiĂšre assurance refuse de nous faire un contrat, une seconde veut bien nous assurer mais on ne peut pas payer par tĂ©lĂ©phone en carte de crĂ©dit. AurĂ©lien est obligĂ© d'aller au siĂšge avec du liquide, arrivĂ© lĂ -bas on lui dit qu'ils ne prennent pas de rĂšglement sur place... Mais comme ils sont plus sympas qu'en France, ils trouvent un moyen de le faire quand mĂȘme, et nous voilĂ assurĂ©s !

Etape 3 : transfert et 'immatriculation.
DerniÚre étape : nous rendre à la SAAQ (l'organisme gouvernemental qui donne les plaques d'immatriculation) avec le vendeur pour le transfert. En théorie rien de compliqué, surtout qu'on s'est bien renseigné sur les papiers à donner : le passeport et le permis, tout simplement !
MAIS une fois sur place, la dame au guichet nous dit qu'elle ne peut pas faire le transfert car il n'y a pas de tampon sur nos passeports... Sachant qu'ils n'en donnent plus pour les touristes : on scanne le passeport, la douane rĂ©cupĂšre nos infos, mais nous on n'a rien ! On essaye de lui expliquer, mais rien Ă faire, elle est tĂȘtue comme une mule et a l'air si sĂ»re d'elle qu'on la croit. Et lĂ , c'est la panique : comment on va faire si elle a raison ? On ne pourra jamais finaliser l'achat !
Notre super-héros de vendeur nous propose alors d'aller à l'aéroport pour voir avec la douane s'ils peuvent faire quelque chose. La douaniÚre (trÚs sympa) ne comprend pas vraiment le problÚme et ne peut rien faire pour nous... A ce stade j'ai cru qu'Aurélien allait mourir !
On décide d'aller dans un autre bureau de la SAAQ, beaucoup plus fréquenté. On attend 1h pendant laquelle le vendeur appelle le siÚge de la SAAQ qui lui confirme notre premiÚre version : pas besoin de tampons. Et en effet, une fois au guichet, AUCUN PROBLEME, le transfert est fait et on a notre plaque en 5 min !
Tellement de stress et de temps perdu (~ 4h) à cause de cette nouille (et je suis polie) qui ne connaßt pas son boulot... Mais ça y est on a le van !

Etape 4 : équipement du van.
DerniĂšre Ă©tape et la plus cool : faire le tour des magasins pour acheter de quoi ĂȘtre super bien installĂ©s ! J'ai l'impression de meubler un appart ! On s'achĂšte une table et des chaises de camping, un rĂ©chaud, du linge de lit, des caisses de rangement, des ustensiles de cuisine et des couverts... Je passe mĂȘme une soirĂ©e Ă fabriquer des rideaux pour qu'on ne soit pas trop gĂȘnĂ©s par le jour !
AprÚs avoir installé tout ça, on a trop hùte de passer notre premiÚre nuit dans le van, mais il va falloir attendre un peu, il fait encore un peu froid. En attendant, on a aussi fait quelques petites choses : on est allé à un match de hockey (Montréal contre New York), au défilé de la St Patrick et au festival "Cabane panache et bois rond". Vous trouverez tout ça dans cette petite vidéo !
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